Mon nom : Trompe la mort

16 janv. 2016


Aujourd'hui, un article qui n'a rien en rapport avec la lecture ou la culture. Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un sujet qui me touche particulièrement, pas pour en avoir fait une expérience personnelle, mais pour en connaitre dans ma famille : L'acharnement médical.

On a tous ou presque entendu parler de Vincent, cet homme qui est dans un état végétatif depuis plusieurs années et dont la mère ne veut pas le laisser partir.
Avec cette affaire, un autre sujet sensible a été remis au gout du jour : L’euthanasie humaine. 
Je trouve inadmissible, que dans notre société actuelle, on ne puisse pas décider de quand nous en avons assez de nous battre contre une maladie et mourir sans souffrance.

On ne compte plus le nombre de personnes âgées, réduit à un état végétatif qui attende leur mort dans des maisons de retraite, sans aucune possibilité de s'occuper, contraint de porter des couches, de se faire donner à manger à la petite cuillère. Sans parlé du traitement qui leur sont infligés parce que les aides-soignantes, infirmière en ont marre "de s'occuper de vieux".
Est-ce vraiment digne d'une fin de vie ? De se sentir être un poids pour les autres ?
Nombreux vous diront qu'il préférait en finir, qu'ils en ont marre de tout ça : Prendre chaque jour une dizaine de médicament, si ce n'est plus.

Un jour, mes parents m'ont dit : "Il faut s'attendre au pire", en parlant d'une tante qui touche à sa fin de vie. Pour ma par, je ne pense que mourir soit le pire. Le pire, c'est de souffrir chaque jour, ne pouvoir rien faire, et littéralement : Attendre la mort.

Le jour où il sera possible de décider sois-même du jour de notre mort, l'humanité aura fait un grand pas selon moi.



Cet article vous est proposé par Claire.

1 commentaire:

  1. Un sujet extrêmement délicat et mérite d'être débattu, c'est sûr.

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